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A ma fille*
C’est le destin des enfantsDe ces hommes éternellement blessésQu’on désigne pourtantDu nom farouche de révolutionnaireDe naître à moitié orphelinsde ne voir se pencher sur leurs berceauxQue des visages des mères qui se forcent à sourireet d’apprendre à dire papaComme on apprend à l’écoleles noms des villes, des fleurs et des montagnesQu’on ne verra peut-être jamais.
*Auteur Boualem Khalfa
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