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Cabinet de curiosités / Berbère : origines et permanence (3)

« Genèse et extension de l’écriture » un texte intégral du troisième volet, mercredi 12 mai 1999, de l’émission « Berbère : origines et permanence » du « Cabinet de curiosités » par Philippe Modol.

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« Car mes racines vont loin sous terre. J’ai en mémoire le dit de l’ancien. Prend soin mon fils, gare à la sécheresse, nettoie les rigoles et arrose les racines sinon le soleil les brûlera. »

Philippe Modol : Sans rentrer dans la polémique visant à prendre la religion et l’écriture pour l’œuf et la poule, il est évident que la parole et la littérature ont véhiculé les croyances ne serait-ce que parce que le mythe st une histoire. mais à quand remontent les premiers écrits berbères ? Quelles en sont les traces ? Étaient-elles in situ à l’instar des dessins préhistoriques ? Pierre Bordreuil, membre du comité scientifique de l’exposition « Liban l’autre rive » au Musée gallo-romain.

Pierre Bordreuil : L’écriture a commencé bien longtemps avant l’alphabet. Elle a commencé sur les rives d’Euphrate et du Tigre et également, de façon indépendante, sur les rives du Nil., au environ de 3 000 ans avant notre ère. Ensuite, elle a évolué et est devenue une écriture cunéiforme, c’est-à-dire écrite sur des tablettes d’argile au moyen d’un stylet. Nous la trouvons encore à Ougarit vers le XIIIe siècle avant notre ère. Mais à Ougarit apparaît déjà un alphabet écrit au moyen d’un système cunéiforme sur tablette. La nouveauté de l’alphabet phénicien réside dans son caractère linéaire. On n’écrit plus au moyen d’un stylet sur de l’argile mais au moyen d’un pinceau dans un jus de fruit, du sirop peut-être, ou dans une encre fabriquée dans des matières organiques, et on écrit sur du papyrus. Également, on grave dans la pierre des signes qui ne sont plus cunéiformes mais linéaires. La révolution de l’alphabet, si l’on peut dire, c’est que pour la première fois l’homme s’est rendu compte que l’on pouvait noter chaque son au moyen d’un signe. C’est là le vrai apport de l’alphabet, c’est-à-dire qu’au fond on arrive avec 30 signes à prononcer à peu près tout ce qu’il faut comme phonème de base pour constituer des mots. Finalement, l’alphabet dont le phénicien est le premier exemple est celui qui a permis de passer du stade du sujet, en quelque sorte, à celui de citoyen, pour faire court. C’est l’alphabet qui permet l’apparition de lettrés qui ne sont plus des scribes seulement. Donc, déjà un alphabet, un moyen de communication, qui ne sera plus réservé à une élite, qui pourra s’étendre à tous les tous les hommes libres, disons.

Philippe Modol : La preuve indubitable de la genèse de cette écriture, c’est le sarcophage d’Ahiram qui la constitue ?

Pierre Bordreuil : Ce sarcophage est composé comme il se doit d’une cuve et d’un couvercle. Le couvercle porte, sculptés, des lions et la cuve elle-même figure portée aussi par des lions couchés. Ce sarcophage est également orné d’une frise qui coure tout le long du sommet de la cuve de fleurs de lotus. Probablement, ce sarcophage qui n’était pas inscrit a été utilisé pour un monarque dont nous ignorerons toujours le nom. Un beau jour, le fils d’Ahiram a réutilisé ce sarcophage pour son père. Il l’a certainement usurpé, à moins que le sarcophage n’ait été vidé auparavant, et pour faire bonne mesure, il a inscrit une inscription qui part de la cuve et qui se continue sur le couvercle. Parmi les recommandations figure celle : surtout ne pas violer ce sarcophage sinon les pires malédictions surviendront sur le profanateur.

Philippe Modol : Vous pouvez nous dire dans quel sens on lit ces recommandations ? On a l’impression que les lettres, les signes, sont collés les uns aux autres. Il n’y a pas d’espacement.

Pierre Bordreuil : Effectivement, les mots ne sont pas séparés. Ce qui est important, c’est que par rapport à l’écriture cunéiforme antérieure, qui est en général orientée de gauche à droite, pour la première fois l’inscription d’Ahiram présente un texte qui va courir de la droite vers la gauche. Ce sens d’écriture sera jusqu’à aujourd’hui de toutes les écritures sémitiques jusqu’à l’arabe. Vous savez qu’une des caractéristiques des langues sémitiques est de ne pas noter les voyelles. Eh bien, on arrive à reconstituer ces voyelles par la connaissance de ces mots dans d’autres langues et également par la fonction de chacun des mots dans la phrase. Là, nous avons par exemple la phrase : Sarcophage qu’a fait Ithobaal, fils d’Ahiram, roi de Gbl, pour Ahiram, son père, etc. C’est une inscription funéraire assez banale mais qui présente l’intérêt d’être, à ce jour, la plus ancienne connue.

Cette écriture suméro-acadienne, qui a continué son écriture propre pour disparaître au environ de la fin du premier siècle de notre ère, mais qui était alors complètement enkystée dans quelques milieux sacerdotaux, avait déjà évolué par elle-même dans le monde syrien et à Ougarit, qui est une espèce de creuset dans lequel ont cohabité plusieurs langues et civilisations. Nous trouvons simultanément des textes sumériens, des textes acadiens et des textes alphabétiques.

Philippe Modol : Ougarit, au Nord du Liban actuel. Les Phéniciens on donc un alphabet, est-ce qu’on peut dire qu’ils ont une langue ? L’Alphabet ne permet pas forcément l’exclusivité d’une langue. On le voit bien aujourd’hui avec l’alphabet latin, divers pays et diverses langues l’utilisent.

Pierre Bordreuil : Bien entendu. L’alphabet phéniciens à noter la langue phénicienne proprement dite, que l’on connaît relativement mal parce que les nombre d’inscriptions en est réduit. Mais il y a deux écritures et deux langues qui sont plausibles du phéniciens, sui sont l’hébreu et l’araméen. L’alphabet hébreu, épigraphique, ancien, comme l’alphabet araméen présentent beaucoup de ressemblances avec l’alphabet phénicien. Ces trois langues sont, en quelque sorte, les descendantes, au premier millénaire, d’un état de la langue des Sémites de l’Ouest, dont Ougarit, au deuxième millénaire, est actuellement le seul représentant.

Philippe Modol : Ce Phénicien, on va le retrouver au-delà de la Phénicie. Il y a des preuves, c’est attesté.

Pierre Bordreuil : Bien sûr car vous savez que les cités phéniciennes, ces riches métropoles commerçantes, se sont développées vers l’Ouest : Chypre, Malte, les îles de la méditerranée occidentale et surtout Carthage. C’est Carthage qui est la fille de Tyr et qui a été la capitale de cet Empire, qui a pu un temps menacé même l’Empire romain.

Philippe Modol : Peut-on reconstituer malgré tout une histoire de ces Phéniciens, du moins leurs rapports quotidiens et géopolitiques avec les peuplades primitives de l’Afrique du Nord ? La question étant : les Phéniciens ont-ils colonisés les Berbères ? Les ont-ils annihilés ? Y-a-t-il eu des échanges ? Des brassages ?

Pierre Bordreuil : Je suis mal placé pour vous en parler car ce n’est pas ma spécialité. On peut imaginer deux cas de figures : Les colonisateurs sont arrivés dans un pays vide ou à peu près vide et ils l’ont peuplé. Ensuite cela serait eux qui seraient les ancêtres des Berbères. On peut imaginer le deuxième cas, ils aient trouvé une population antérieure à laquelle ils se sont mêlés dont le résultat serait les Berbères actuels. Il y a deux possibilités. Mais, aucun texte je crois ne peut le dire actuellement.

Philippe Modol : On reste pour l’instant dans l’expectative ?

Pierre Bordreuil : Tout à fait.

Philippe Modol : On reste avec ces deux hypothèses ? On ne peut pas confirmer ou infirmer que ces Berbères sont le résultat de ce brassage et qu’ils étaient eux-mêmes ces Phéniciens ?

Pierre Bordreuil : Quelque soit la solution qui serait adoptée, de toute façon ce sont eux les occupants antérieurs. Ce sont eux les premiers occupants du pays. Aujourd’hui, ce sont certainement eux qui ont conservé peut-être les traditions, les termes qui étaient ceux des occupants antiques, antérieurs à la colonisation.

Philippe Modol : Les stèles puniques du Louvre témoignent quant à elles de la colonisation linguistique organisée par la Phénicie.

Sznycer Maurice : Beaucoup de ces noms sont des noms libyco-berbères transcris. C’est très implorant pour ceux qui s’occupent de la civilisation libyque de l’époque parce que vous avez la transcription vocalisée, ce que vous n’avez pas en écriture libyco-berbère, libyque. Pourquoi c’est vocalisé ? Parce qu’à une certaine époque, à partir de 100 ou 50 avant Jésus-Christ, dans ces pays-là Carthage n’existait plus déjà, vous avez beaucoup plus de témoignage écrits en punique et néo-punique qu’en libyque - qu’il y a une écriture libyque. Des témoignages beaucoup plus intéressants, comme ces stèles. Les témoignages libyques, c’est en général des stèles mortuaires où il y a les noms des défunts, son fils, etc., c’est tout, ce n’est pas intéressant.

Philippe Modol : Est-ce qu’on peut dire que la culture punique a contribué à assoir la culture berbère ? Est-ce que les berbères ne vont pas finalement se puniciser ?

Sznycer Maurice : Là, c’est difficile à dire parce qu’il y a quand même un substrat local très fort d’abord ethniquement. Ethniquement, ce n’est pas la même chose. Culturellement, la civilisation punique, c’est la civilisation sémitique, tandis que la civilisation libyco-berbère, ce n’est pas du sémitique pur, du point de vue de la langue, c’est cela qui compte. Du point de vue des langues, la langue berbère n’entre pas dans le cadre des langues sémitiques, qui est un cadre énorme, il y a l’arabe, l’hébreu, mais il y a quand même des liens de cousinage, si je puis m’exprimer ainsi. À partir de 1920 ou plus tard, un grand savant français, linguiste, qui s’appelait Marcel Cohen, a crée l’expression de chamito-sémitique, qui serait une famille beaucoup plus large, qui s’est fractionnée quand, 2 000 ans ou 3 000 ans avant, on ne sait pas exactement. J’emploie l’expression libyque pour l’Antiquité, attention nous sommes dans l’Antiquité, je ne suis spécialiste entre guillemets que de l’Antiquité, dans l’Antiquité on ne sait pour ce qui concerne les Berbères que très peu de choses. En revanche, il y avait une civilisation autochtone que nous appelons libyque qui a laissé des témoignages, des inscriptions libyques. Nous savons également que les gens que nous appelons Libyques étaient répandus pas seulement en Afrique du Nord mais beaucoup plus à l’Est, vers l’Égypte, puisqu’au premier millénaire avant Jésus-Christ, il y avait deux dynasties égyptiennes de Pharaons que l’on appelle les dynasties libyques. C’étaient des Libyques pas des Sémites ni des Égyptiens. Vous voyez que c’est très complexe ces choses-là. Un spécialiste de l’Antiquité s’arrête au 1er siècle et ne peut que vous dire que nous ne savons que peu de choses des Berbères directement.

« Saluez de ma part Täkharibt, hommes nobles ! Tu as été vengée, Täkharibt en un pays lointain : Hemma et Äma sont déchiquetés et mis en morceaux étroits comme des bandes d’étoffes du Soudan. Nous avons pris sur le champ de bataille le méhari brun-rouge d’Äma et ses riches vêtements, son fusil, son épée son javelot, et sa grande calotte rouge près de laquelle passaient les baudriers. Mon cœur, la passion y fait s’entrecroiser les éclairs, comme quand le vent et le tonnerre se répondent dans la tempête. »

Philippe Modol : Je vois des signes, nous avons des espèces de croix cerclées ou de E à l’envers, le symbole existe en mathématiques, des O, des +, des I, des espèces de K, de Z, etc. on a conscience d’ailleurs que cet alphabet va inspirer les Grecs mais par analogie, on s’aperçoit aussi que ces caractères on les retrouve jusque sur les pétroglyphes aux îles Canaries ?

Sznycer Maurice : Pour parler du commencement, c’est-à-dire de l’évolution de l’alphabet phénicien vers l’alphabet grec, il est exact que ces signes, chacune de ces lettres représente assez grossièrement un mot dont elle est l’initial. Par exemple le alef, la première lettre de l’inscription figure schématiquement une tête de bœuf. En sémitique ancien, alef veut dire le bœuf. Donc, la lettre alef représente la tête de bœuf et la tête de bœuf se dit alef. Nous avons un autre exemple, que l’on pourrait prendre ici, vous voyez cet espèce de zigzag, qui rappelle un éclair, eh bien, ce zigzag, c’est la lettre M (mēm). Pourquoi ? Parce que la lettre M ici dessinée représente l’eau qui est mâ, maïm ( ?) en hébreu. Par conséquent, la lettre M représente de l’eau en mouvement. Nous avons encore un autre exemple qui est peut-être aussi pertinent, la lettre kaph, que vous voyez ici, qui représente une paume de main. Et la dernière lettre que nous verrons maintenant c’est la lettre resh qui figure grossièrement une tête humaine et vous savez que la tête se dit râs en arabe et rosh en hébreu. Là, nous avons un très bon exemple où la lettre elle-même figure la tête elle-même et la tête a donné son nom à la lettre. Les Grecs vont reprendre ces formes de lettres, vont les adapter et vont y ajouter les quelques voyelles qui leur sont nécessaires.

Philippe Modol : Est-ce qu’il y a une différence entre les inscriptions phéniciennes et les inscriptions dites puniques ?

Sznycer Maurice : Du point de vue de l’écriture, l’évolution est très nette. Nous le voyons dans les inscriptions découvertes à Carthage. On reconnaît les lettres mais dans bien des cas, l’allongement des verticales est très net, également leur approfondissement, leur élargissement est tout à fait caractéristique.

Philippe Modol : Il y a eu une évolution significative ?

Maurice Sznycer : Tout à fait. Un spécialiste, même un étudiant pas avancé, peut reconnaître tout de suite l’écriture phénicienne de l’écriture punique.

Philippe Modol : Qu’est-ce qui nous prouve que ces inscriptions puniques n’étaient issues de peuplades spontanées à Carthage ? Après tout, le hasard aurait pu faire que des peuplades primitives eussent ces types d’inscriptions dites aujourd’hui punique mais qui n’auraient eu jamais de rapport avec le phénicien.

Maurice Sznycer : Il serait tout à fait improbable que 22 lettres différentes puissent être reproduites de façon tout à fait indépendante et donner du sens, le même sens, sans qu’il n’y ait de rapport entre elles. On ne pourrait pas imaginer que cette inscription-là n’ait pas de rapport avec l’écriture phénicienne dans la mesure où les formes des lettres elles-mêmes en dérivent nettement et où la langue à quelques mots près, même pas quelques prononciation du mot. Je prends l’exemple du premier mot de l’inscription punique, c’est : min sebat (orthographe incertain)

Philippe Modol : Qui veut dire ?

Maurice Sznycer : Qui veut dire stèle. En phénicien nous aurions : mas sebat. Vous voyez que c’est très, très proche. Par conséquent, on ne peut pas imaginer qu’il y ait une dépendance des deux. Il y a un apport phénicien vers Carthage et les gens de Carthage ont adapté cette écriture phénicienne à leur ville et à leur Empire.

« Laisserons nous quelques héritages dont les deniers parleront ? Ils auront le pouvoir de se prononcer ou serait-ce un figuier malade, ronger jusqu’à la racine ? »

Pierre Bordreuil : Je vous cite une énigme. Constantine, en Algérie, c’est Cirta, dans l’Antiquité. Qu’est-ce que c’est Cirta ? C’est la capitale du royaume numide, libyco-berbère où il y avait de grands rois : Massinissa, Micipsa, etc. On a trouvé des stèles et tout ce que l’on a trouvé là-bas est en néo punique, il y a quand même des centaines de stèles, 400 à 500 inscriptions toutes en punique, rien en libyque. Comment vous expliquez cela ?

Philippe Modol : Il y a prééminence du monde punique ?

Pierre Bordreuil : Pas prééminence, exclusivité ! Il y a deux explications : ou bien il s’agit de Puniques installés là ou alors, - ça, cela peut gêner les gens qui s’occupent des Berbères mais il faut quand même une explication – c’est une acculturation complète. Acculturation complète, pas influence, de ces gens de Constantine. C’est l’époque de Micipsa. Il y a des inscriptions de Micipsa qui était le grand roi quand même ! Qu’est-ce que vous voyez ? Écriture punique, langue punique, religion punique, institutions puniques. Qu’est-ce qui reste ?

Philippe Modol : « Le cabinet de curiosités », « Berbère : origines et permanence ». Avec Pierre Bordreuil, coauteur de « Liban l’autre rive » ; Maurice Sznycer, coauteur de « Stèles puniques de Constantine » Textes de Cherif Kelam ( ?) et Badiane Ougala ( ?), lus par Jean-Philippe Azéma et Jean-Pierre Rochet. Référence bibliographique : 35 15 code France culture. Mixage : Éric Boisset et Bernard Charon. Réalisation : Malika Mezgach. Une émission de Philippe Modol.

Messages

  • 1 13 janvier 2012, 01:15, par unicorne

    la phenicie comme tout le moyen orient ainsi que l’egypte etait occupé par les atlantes ancetres des berberes de vrai nom amazigh, apres destruction de notre pays par une catastrophe climatique le pays c’est vidé de ses habitants et toutes les colonies qu’avait edifie les anciens amazighs prirent leurs independance evoluant chacunes dans leurs directions. c’est pour ça que les pheniciens finirent par retourné en afrique du nord apres declin de leur pouvoir, et essayeres de reconstruire un royaume puissance nostalgique de ce qu’avait construit leurs ancetres. l’ecriture berbere est bien plus ancienne que les systemes d’ecriture semite car elle admet des points et des trais comme des lettres expression la plus simple qu’on puisse inventé pour commence, n’a pas de sens de l’ecture, le sens de lecture sera deffinie par l’orientation des lettres ainsi il n’y a pas economie des lettres contrairement au phenicien, c’est a dire comme pour le latin actuel le N le Z et le S par exemple et pour le berbere le I et son orientation va deffinir le sens de lecture alors que pour le latin le phenicien le grec etc... il y a economie de letre, l’orientation va deffinir la valeur de la lettre. on peut ainsi constaté que le pere des systemes d’ecriture alphabetique est le lybique. cette ecriture ce retrouve sur tout les continents, il y a des traces du passage des atlantes dit amazigh, en europe sur les megalites au moyen orient sur les gravures rupestres d’amerique et d’egypte, en egypte on voit des personnages coiffe de plumes accompagne d’ecriture lybique en train de conquerire l’egypte et ce rendant sur la peninsule arabique et non le contraire. ainsi le premier pharaon nome narmer en berbere nmer qui veut dire leopar et le phameux nemrode note nmr en encien sumerien ne sont en realite qu’un seule et meme personnage. voici les histoires que se transmettent les berberes de pere en fils sur notre pays jadis detruit par les eaux ! ps desolé pour les fautes d’hortographes ! lol



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